mardi 10 avril 2012

Bonus City of Lost Souls offert par Cassie Clare...

Hier, nous avons vécu un grand moment de Chasseurs d'ombres. Pour vérifier le vieil adage l'union fait la force, tous les chasseurs d'ombres du monde entier se sont liés pour faire de l'expression #WeAreShadowhunters un hit mondial qui à force de messages est devenu premier sujet de discussion sur Twitter en quelques minutes!
Les grands blogs internationaux avaient décidé de faire cet exercice pour fêter la sortie imminente de COLS (moins d'un mois) et toutes les bonnes nouvelles concernant le film...
Cassie n'en revenait pas, elle était émue et fière que ses fans accomplissent cet exploit.
Aussi, a-t-elle décidé de nous offrir ce petit extrait de COLS, qui est un passage retiré par l'éditeur.
Ce passage ne sera pas dans le livre, mais il peut à bien des égards, apporter des indices sur la dynamique des personnages...

Attention Spoiler!


Clary attendait dans la chambre de Jace quand Sébastien et lui revinrent à la maison. Elle n’avait rien trouvé d’important durant ses recherches. Il n’y avait rien dans la chambre de Sébastien qu’elle puisse considérer comme important, à part quelques livres écrits en Latin, et son Latin n’était pas assez bon pour qu’elle puisse les lire. Il y avait des pages épinglées au mur qui semblaient avoir été arrachées à de vieux livres de voyages, illustrées avec des ébauches en noir et blanc, mais qui ne présentaient aucun lien apparent entre elles. Dans la cheminée, elle avait trouvé des restes en cendres de photos brûlées, mais qui s’était désintégrées lorsqu’elle avait essayé de les saisir.
La chambre de Jace était juste à côté, impeccablement rangée, elle ne contenait presque rien lui appartenant. Il y avait des armes, mais elle ne les reconnaissait pas, ni d’ailleurs les livres qui étaient sur les étagères. Son armoire était pleine de vêtements, mais tout comme les vêtements de la chambre principale, tout était neuf : il devait les avoir achetés durant ces dernières semaines, car des étiquettes de prix pendaient encore de la plupart d’entre eux. Il n’y avait rien qui corresponde au style de Jace d’après elle. Il s’était toujours habillé de manière assez simple, des choses ordinaires, unicolores, des choses qui lui allaient bien mais n’attiraient pas trop l’attention. De toute façon, Clary avait toujours pensé qu’il était assez beau pour que ça n’ait pas d’importance ; il était stupéfiant dans un simple jean et un t-shirt. Et bien son placard en était plein à présent, mais les chemises étaient des marques de créateurs, les manteaux et les vestes venaient de chez Burberry, Hugo Boss ou encore Doce et Gabana.
Tout comme les vêtements dans le placard de Sébastien. Tout comme les vêtements très chers qu’avait toujours porté Valentin.
Elle referma la porte du placard et s’assit sur le lit de Jace, se disant qu’elle avait été stupide. Des vêtements de marques n’avaient rien d’inquiétant. Il y avait bien d’autres choses dans la chambre qui parlaient du Jace qu’elle avait toujours connu. L’ordre, la façon de ranger les armes par ordre de taille sur la commode. Les livres sur sa table de chevet. Il avait toujours utilisé une fine dague comme marque-page ; ça n’avait pas changé. Une photo d’eux deux était accrochée au mur. Même le savon au citron qu’il avait l’habitude d’utiliser se trouvait dans la salle de bains.
Elle entendit des pas dans l’escalier, puis des voix.

- Ou est-elle ? tonna Sébastien.

Elle eut tout juste le temps d’éteindre la lumière, de se jeter sur le lit et de blottir sa tête sur l’oreiller quand la porte s’ouvrit. Jace était là, dans l’encadrement de la porte, tout auréolé de la lumière douce de l’entrée, Sébastien juste derrière lui. Elle se redressa sur les coudes, papillonnant des paupières comme pour chasser les restes d’un sommeil profond malgré la course effrénée des battements de son cœur.

- Vous arrivez à peine ? feignit-elle de demander.

Jace adressa un regard à Sébastien qui disait très clairement : Je t’avais dit qu’elle serait là.

- Tu ne nous as pas entendus monter ?

Clary secoua la tête.

- Désolée, j’étais fatiguée. Je pense que je suis encore épuisée d’être restée debout jusqu’à l’aube la nuit dernière, dit-elle en adressant un regard entendu à l’égard de Jace. Je me sentais seule, alors je me suis dit que si je venais me blottir dans ton lit…

Est-ce que ça à l’air de me déranger ? Son visage se rasséréna, mais celui de Sébastien en revanche, semblait la transpercer comme si elle avait été faite de verre, et il paraissait amusé par ce qu’il voyait.
Elle se redressa pour s’asseoir et secoua ses cheveux pour les mettre en arrière, puis elle attrapa l’interrupteur de la lampe de chevet pour l’allumer.

-Non, souffla Jace trop tard.

Elle avait déjà actionné le bouton. Elle se raidit. Les deux garçons l’observaient, Jace avec une certaine forme d’inquiétude et Sébastien, avec son petit air ironique habituel. Ses yeux sombres rencontrèrent les siens avec leur sempiternel message, celui qu’elle essayait de ne pas lire : « Nous savons, toi et moi, nous savons la vérité. »
Mais ce n’était pas ce qui l’avait fait se raidir. Ce qui l’avait choquée, c’était que tous les deux étaient couverts d’éclaboussures de sang. La joue de Jace en était recouverte, sa manche, et aussi un pan de sa chemise, ainsi assombrie par ce sang séché, mais sa peau en dessous n’était pas touchée. Sébastien par contre, avait du sang jusque dans ses cheveux platine, et partout sur ses vêtements, et ses mains en étaient totalement recouvertes comme s’il portait des gants rouges. Le bracelet en argent qu’il avait autour du poignet, à l’endroit où sa main s’était régénérée était éclaboussé de rouge.
Clary sentit s’élever sa propre voix comme si elle avait été très lointaine.

- Que s’est-il passé ?

- Nous avons eu quelques problèmes, répliqua Sébastien. Mais rien d’insurmontable pour nous. (il inclina la tête sur le côté) Tu es blanche comme un cadavre, petite sœur. Ne me dis pas que tu n’as jamais vu pire. Nous sommes des chasseurs d’ombres. C’est ce que nous faisons.

- Bien sûr, répondit Clary par réflexe. J’ai juste eu peur que vous ne soyez blessés.

- Alors tu n’as aucun souci à te faire. Ça n’est même pas notre sang.

Elle déglutit dans sa gorge sèche.

- Alors à qui est-il ?

Source Cassandra Clare

2 commentaires :

  1. Comment je sens que je vais être stressé tout au long de la lecture de ce tome... J'aime pas Sebastien et encore moins l'emprise qu'il a sur Jace. Et désolé mais l'histoire des vêtements de marque n'est pas du tout rassurant... Et j'espère aussi que le sang est un sang d'une créature très méchantes qui dévoraient les enfants par exemple et non d'une créature obscure inoffensive.

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  2. MDR! J'adore ton commentaire! J'ai eu de la peine pour Jace en Lisant, je l'imaginais tout penaud comme si tout lui échappait... Pris entre un Sébastien plus démoniaque que jamais et une Clary peut-être un peu plus forte que ce qu'on a l'habitude de voir, qui cherche des solutions.

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