mardi 16 août 2011

La scène du manoir, du point de vue de Jace...


Voici le premier cadeau de Cassie Clare pour la victoire de Jace au YA crush! Faisant de lui le héros parmi les Héros... quelqu'un en doutait?

Donc voici la scène du manoir du point de vue de Jace, pour enfin comprendre ce qui se passe dans la tête de notre sublime chasseur d'ombre ...

***

Plus tard, Jace se souviendrait de la manière dont le Manoir avait été détruit. La seule maison qu’il avait connue jusqu’à ses dix ans. Il se souvint seulement de la chute par la fenêtre de la bibliothèque, ils dévalèrent la colline en roulant sur l’herbe, il attrapa Clary et la plaqua sur le sol sous lui, la couvrit de son corps pendant que les pièces du Manoir tombaient en pluie tout autour d’eux comme de la grêle.
Il pouvait sentir sa respiration, sentir son cœur qui s’affolait. Il se souvint soudain de son faucon, La façon dont il se comportait, aveugle mais confiant, dans ses mains, la rapidité des battements de son cœur. Clary le serrait contre elle par le devant de sa chemise. Il doutait qu’elle en ait seulement conscience, son visage contre son épaule ; il avait tellement peur que son corps ne soit pas un rempart suffisant pour la protéger entièrement. Il imagina des rochers gros comme des éléphants qui tombaient sur le sol de pierre, prêt à les écraser tous les deux, à l’écraser elle. Le sol tremblait sous eux alors il se pressa davantage contre elle, comme si cela pouvait être plus efficace. Cette pensée avait quelque chose de magique, comme quand on ferme les yeux pour ne pas voir le couteau qui vient vers vous.
Le vrombissement s’essouffla. Il réalisa qu’il pouvait à nouveau entendre des petites choses : le chant des oiseaux, le bruissement de l’air dans les arbres. La voix de Clary, essoufflée.

- Jace… Je crois que tu as perdu ta stèle quelque part.

Il se recula et la fixa. Elle rencontra son regard fixe. Dans le clair de lune, ses yeux verts auraient pu être noirs. Ses cheveux roux étaient couverts de poussière, son visage marbré de suie. Il pouvait distinguer son pouls sur sa gorge. Il prononça les seuls mots qui lui vinrent à l’esprit, encore étourdi.

- Ça m’est égal, du moment que tu n’es pas blessée.
- Je vais bien.

Elle s’avança vers lui, et passa doucement ses doigts dans ses cheveux ; son corps dopé à l’adrénaline était si sensible qu’elle ressentit comme des étincelles au contact de sa peau.

- Il y a de l’herbe… Dans tes cheveux, murmura-t-elle.

Il y avait de l’inquiétude dans son regard. De l’inquiétude pour lui. Il se souvint de la première fois qu’il l’avait embrassée, dans la serre, comment il avait finalement su, compris que la bouche de quelqu’un contre la vôtre pouvait vous couper le souffle et vous donner le tournis. Que toutes les expériences de la terre et toutes les techniques que vous connaissiez ou aviez appris, s’envolaient par la fenêtre quand vous embrassiez la bonne personne. Ou la mauvaise…

- Tu ne devrais pas me toucher, dit-il.
Elle se raidit, la paume de sa main encore sur sa joue.
- Pourquoi ?
- Tu sais très bien pourquoi. Tu as vu ce que j’ai vu, n’est-ce pas? Le passé, l’Ange, nos parents.
Les yeux de Clary s’assombrirent.
- J’ai vu.
- Tu sais ce qu’il s’est passé.
- Beaucoup de choses se sont passées, Jace…
- Pas pour moi, soupira-t-il avec un air angoissé. J’ai du sang démoniaque, Clary. Du sang de Démon. Tu comprends ça, non ?


Elle leva le menton. Il savait à quel point elle détestait qu’on sous-entende qu’elle ne comprenait pas quelque chose, ou qu’elle ne savait pas, ou ne devait pas savoir quelque chose. Il aimait cette face de sa personnalité, ça le rendait fou.

- Ça ne veut rien dire. Valentin était fou. C’était juste le discours d’un dément…
- Et Jocelyne ? Elle était folle ? Je sais ce que Valentin essayait de faire. Il essayait de faire des hybrides Ange/Humain, et Démon/humain. Tu es la première option Clary et je suis la dernière. Je suis en partie un monstre. Cette partie que j’ai essayé de brûler, de détruire au plus profond de moi.
- Ce n’est pas vrai, ça ne se peut pas. Ça n’a aucun sens…
- Mais c’est le cas, insista-t-il en se demandant comment elle ne pouvait pas le voir alors que c’était si évident pour lui. Ça explique tout.
- Tu veux dire que ça explique pourquoi tu es un si fantastique Chasseur d’Ombres ? Pourquoi tu es loyal et courageux et honnête c'est-à-dire tout ce que les démons ne sont pas…
- Ça explique, hésita-t-il une seconde, pourquoi je ressens ce que je ressens pour toi.
- Que veux-tu dire ? siffla-t-elle.
- Tu es ma sœur, reprit-il, ma sœur, mon sang, ma famille. Je devrais vouloir te protéger… (il butta sur les mots) te protéger des garçons qui veulent te faire des choses que je meurs d’envie de te faire moi-même.
Il l’entendit hoqueter. Elle le fixait toujours, et il aurait voulu voir de l’horreur dans son regard, une sorte de répugnance… Il n’imaginait pas avoir un jour le courage d’exprimer aussi clairement ce qu’il ressentait… Il ne vit rien de la sorte. Il distingua juste une forme de curiosité, comme si elle examinait la carte d’une contrée inconnue.
Presque machinalement, elle laissa ses doigts glisser de sa joue vers ses lèvres, dessiner le contour de sa bouche du bout de son index, comme si elle traçait un chemin. Il sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine et son corps, ce traître, répondre à ce contact.

- J’aimerais bien savoir qu’est-ce que tu voudrais me faire exactement ? susurra-t-elle.
Il ne put s’en empêcher. Il s’abaissa vers elle, ses lèvres frôlèrent son oreille.
- Je pourrais te montrer.
Il la sentit frémir, mais malgré le frisson dans son corps, ses yeux le mettaient au défi. L’adrénaline dans son sang, mêlée au désir et à la force du désespoir, fit chanter son sang. « Je vais lui montrer », pensa-t-il. Une part de lui pensait qu’elle allait le repousser, mais d’autre part, il était trop fou d’elle pour avoir une pensée raisonnée: sa proximité, le fait de la sentir tout contre lui…
- Si tu veux que je m’arrête, dis le mois tout de suite, murmura-t-il. (Mais comme elle ne répondit rien, il glissa ses lèvres sur sa tempe)…Ou maintenant (sa bouche trouva sa joue et la ligne de sa mâchoire et elle se cambra contre lui, Jace enfonça ses doigts dans le sol. Ses gémissements le rendaient fou. Alors, il appuya sa bouche contre celle de Clary pour qu’elle ne puisse plus parler, murmurer, pour qu’elle ne lui demande pas de s’arrêter, qu’elle ne puisse pas dire « maintenant ».
Et il l’embrassa. D’abord doucement, la gouttant, mais soudain, les mains de Clary agrippèrent le dos de la chemise de Jace pour le serrer plus fort contre elle. Il était pressé contre sa poitrine et la terre s’offrit a lui quand il tomba. Il était en train de l’embrasser comme il l’avait toujours désiré, avec un abandon sauvage total. Sa langue fouillant dans sa bouche pour chercher la sienne et s’élancer dans un délicieux duel. Clary était tout aussi audacieuse, le gouttant autant que possible, explorant sa bouche. Il atteignit les boutons de son manteau à l’instant où elle mordillait sa lèvre inférieure… Son corps tout entier fut agité d’un spasme.
Elle posa une main sur la sienne, et pendant un instant il eut peur qu’elle lui demande d’arrêter, que tout ceci était insensé, et ils se détesteraient dès le lendemain. Mais : « laisse-moi faire », dit elle en déboutonnant lentement son manteau pendant qu’il la regardait faire. La chemise qu’elle portait en dessous était presque propre et il pouvait distinguer les lignes de son corps : la courbe de sa poitrine, l’échancrure de sa taille, le dessin de ses hanches. Il se sentit étourdi. Il avait déjà vu ça sur tant d’autre fille avant, bien sûr, mais ça n’avait jamais compté.
Et à présent, il n’y avait plus que ça au monde.
Elle souleva ses bras et bascula sa tête en arrière, le suppliant du regard.

- Reviens, murmura-t-elle. Embrasse –moi encore.
Il fit un drôle de bruit, un bruit qu’il était certain de ne jamais avoir émis et il retomba tout contre elle, en elle, embrassant ses paupières, ses lèvres, sa gorge, l’endroit où son pouls palpitait… Ses mains glissèrent sous sa chemise légère et il sentit la chaleur de sa peau. Il était quasi certain que tout son sang avait quitté son cerveau lorsqu’il atteignit la fermeture de son soutien-gorge… C’était ridicule, mais à quoi bon être un chasseur d’ombres, un expert en toutes sortes de choses s’il ne pouvait pas s’en sortir avec une fermeture de soutien-gorge?... Et il entendit son propre soupir lorsqu’il sentit le soutien-gorge céder et sa main posée sur le dos nu de Clary. La délicate forme de son épaule saillait sous la paume de sa main. Le petit bruit qu’elle émit fut plus érotique que la vision de n’importe laquelle des filles nues qu’il avait déjà vues.
Les mains de Clary, petites et déterminées, tirèrent sur le haut de la chemise de Jace. Il les repoussa sur ses côtes, il voulait plus de surface de peau en contact entre eux. Alors c’était donc ça la différence, pensa-t-il. C’était ça être amoureux. Il s’était toujours enorgueilli de sa technique, son contrôle, et la façon dont les filles réagissaient à son savoir faire. Mais cela nécessitait de l’analyse et l’analyse demandait de la distance, et il n’y avait plus aucune distance entre eux à ce moment précis. Il ne voulait rien entre Clary et lui.
Ses mains trouvèrent les passants de son Jean, la forme de ses hanches. Il sentit les doigts de Clary courir sur son dos nu, chercher ses cicatrices et les tracer doucement. Il n’était pas sûr qu’elle se rende compte de ce qu’elle était en train de faire, mais elle roulait ses hanches sous les siennes, le faisant bouger, il mourait d’envie d’aller plus vite, trop vite. Il se cala contre elle, plus près encore, aligna leur hanche, et sentit son soupir dans sa bouche. Il pensa qu’elle allait le repousser, mais au contraire, elle encercla ses jambes autour de sa taille l’attirant encore plus près. L’espace d’un instant il crut qu’il allait s’évanouir.

- Jace, gémit-elle en embrassant son cou, sa clavicule.
Ses mains à lui étaient sur sa taille, remontant vers sa cage thoracique. Sa peau était si douce ; elle se souleva quand sa main glissa sous son soutien-gorge, et elle embrassa la marque en forme d’étoile sur son épaule. Il était sur le point de lui demander si tout allait bien, s’il n’allait pas trop loin quand elle se recula précipitamment, avec une exclamation de surprise…

- C’était quoi ? demanda Jace en se raidissant. Est-ce que je t’ai fait mal ?
- Non. C’était ça.
Elle toucha la chaîne en argent qui pendait autour de son cou, sur laquelle était accroché le petit anneau d’argent. Il avait rebondi sur elle quand elle s’était appuyée sur Jace et elle le fixait à présent.
Cette bague… Le métal usé avec ses formes d’étoile…. Elle connaissait cette bague. La bague des Morgenstern. C’était la même bague qui brillait au doigt de Valentin dans le rêve que l’Ange leur avait montré à tous le deux. C’était la sienne, et il l’avait donné à Jace, car elle devait se léguer de père en fils.
- Je suis désolé, dit Jace l’air rêveur, en traçant la courbe de sa joue du bout du doigt. J’ai oublié que je portais cette fichue bague.
Soudain, le sang de Clary se glaça.
- Jace, dit-elle doucement. Jace arrête.
- Arrête quoi? De porter cette bague?
- Non, ne me touche plus. Arrête une seconde.


Je n’aurai qu’un seul mot…Fichue Bague!

Texte en VO et Image


26 commentaires :

  1. Je ne me lasserai jamais de lire cette scène ! Merci pour cette traduction ;)

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  2. Je peux t’emprunter ta trad STP????????
    Sinon, j'espère que tu vas bien.
    Bise à toi.
    Alors @+

    Clary du 31.

    PS: je te met en lien bien sur.

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  3. Oh punaise, alors il y des phrases qui sont mal tournées (j'ai le livre à côté) mais sinon, c'est une bonne traduction, mais voilà, en fait au départ c'est lui qui touche des doigts les lèvres de clary et ils parlent d'Aline. et elle ne dit pas normalement qu'il devrait lui montrer de quoi il est capable.
    Enfin c'est la traduction alors l'auteur à dut changer les passages alors et que avec clary (comme c'est une fille) elle voit les choses d'une manière différente.
    Sinon c'est super chaud la scène alors que dans le livre là, ils roulent dans l'herbe, s'embrassent, ils sont collés serrés mais c'est tout, il n'a pas d'histoire de se déshabiller à moitié. Mais c'est super enfin ça fais envis et c'est super bien décris et traduis. C'est juste que comme c'est pas pareil sous le point de clary ça me chiffonne mais c'est cool sinon. ^^

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  4. Il faut savoir que dans la version française, cette scène a été censurée. La version que tu as en VF n'est pas la même qu'en VO. Je pense que les différences peuvent également venir de là...

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  5. Ah oui d'accord, je comprends mieux, mais c'est débil quand même car les français sont connus pour être moins "fragile" vis-à-vis de ces scènes que les américains. Enfin, pas grave, c'est dommage pour nous.

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  6. Je suis tout à fait d'accord, nous n'avons pas non plus compris ce choix et espérons vraiment que ce ne sera pas le cas dans "LA ville des anges déchus" qui contient un scène un peu hot...

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  7. Hello :)
    Est-ce que ça serait possible d'obtenir cette scène en VO stp ? ;)

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  8. C'est bon en fait j'ai trouvé :p

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  9. C'est trop bien!!! *o* j'adore cette scène!!!<3 <3 <3

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  10. FICHUE BAGUE!!!!!!!!!!!

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  11. j'adore ce bonus ♥! dommage que cette scene est été censurée en France !

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  12. 1. Quoi? Elle apparaîtra pas en France???? c'est ridicule! Faut carrément appeler la police! C'est de l'injustice!

    2. Saleté de bague! T'as tout gâcher!!

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  13. MDR!! Bon elle est là ;) Elle est dans le livre, mais pour le moins édulcorée...

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  14. rahhh mais pourquoi il n'y a pas plus de moment comme ca dans le livre et d' ailleurs pourquoi il n'y a pas cette version la dans le bouquin? Saleté de bague et de valentin tiens !!

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  15. J'adore cette scène! Elle est clairement d'un style inimitable!
    Par contre, plus je lis les livres en français plus je me rends compte que la plupart des scènes entre Clary et Jace est censurée! Je suis vraiment déçue et franchement en colère :/. Tous les lecteurs/lectrices n'ont pas nécessairement 15 ans et ne seront pas choqué(e) par la scène !!! Je trouve personnellement que on n'a pas le droit de supprimer certains passage, c'est un manque de respect vis à vis de l'auteur. Heureusement que ce site existe pour nous permettre de lire les passages en question! Merci

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  16. Il faudrait presque la scène du PDV de Clary maintenant :) (vu qu'on a que celle qui est censurée)!

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  17. Exact, bizarrement, la censure est plus dure en France... En tout cas à votre service pour donner les infos ;)

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  18. Est-ce que tu pourrais traduire les scènes qui sont dans les livres VO? Parce que je suis pas spécialement bilingue.... S'il te plait!!!!???

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  19. Les quelles? As tu jeter un œil ici?
    http://www.lacitedestenebres.com/2013/11/tous-les-bonus-et-scenes-coupees.html

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  20. Cette scène donne des frissons partout.

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  21. Nan je voulais dire les scènes qui ne sont pas des bonus. Celles qui ont été censurées en France?

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  22. Oh! Celles-là :) Pour tout dire, je n'ai pas lu la première trilogie en VO, donc je ne sais pas ce qui a été censuré, à part la scène du manoir puisque pour le coup quand je l'ai traduite, je me suis rendue compte qu'il y avait un bug :) Donc il suffit de chercher les scènes un peu hot du point de vu de Jace et tu auras une version non censurée du contenu...

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  23. Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!! Mais pourquoi !? Pourquoi!!? Pour maintenant ?!!! Pourquoi !!????? Qu'est-ce qu'elle fou la cette bague !!!!!!!!!!

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  24. Juste MAGNIFIQUE. Mais pourquoi est-elle censurée en français ?

    PS: Pourquoi CETTE bague ?!!!!!!!!!!!!!

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