jeudi 11 août 2011

La DSCS de City of Lost Soul... Non censurée...

Cassie nous demande de garder à l’esprit qu’une version de cette scène existe dans les livres, mais certainement un peu plus édulcorée… Elle dit avoir écrit cette scène au Mexique et s’amuse en pensant qu’elle était peut-être sous l’emprise du mezcal… Elle voulait quelque chose de sombre et cela a basculé en débordement de sensualité, jusqu’à faire des choses qui soient une mauvaise idée… ou pas...

Pour ceux qui n’aiment pas les Spoilers, la seule chose à faire est : fuir, là tout de suite, sans attendre, car dès les premières lignes, vous risquez de vous évanouir….

* * *
Dirty sexy club scene... From City of lost souls

- Que se passe-t-il ?
Jace s’était frayé un chemin à travers les danseurs. Une grande quantité de matière scintillante avait atterri sur lui, c’était comme de l’argent qui coulait sur l’or de ses cheveux.
- Clary ?
- Désolée, s’excusa-t-elle en se dressant sur ses pieds. J’étais perdue dans la foule.
- J’ai remarqué, dit-il. Un instant je dansais avec toi, et l’instant d’après tu avais disparu et une loup-garou très entreprenante essayait de déboutonner mon jean.
Il saisit la main de Clary avec douceur, encerclant son poignet de ses doigts.
- Veux-tu rentrer ou danser encore un peu ?
- Danser encore un peu, répondit-elle le souffle court. C’est d’accord ?
- Passe devant.
Sébastian se tenait appuyé contre le bord de la fontaine, ses mains croisées derrière lui, son sourire incisif comme la lame d’un rasoir.
- Ça ne me dérange pas de mater.
Quelque chose s’alluma dans l’esprit de Clary : Le souvenir d’une emprunte de main faite de sang. Puis il s’effaça aussi vite qu’il était venu et elle frissonna. La nuit était trop belle pour songer à de vilaines choses. Elle jeta un regard vers son frère juste avant que Jace ne l’entraîne à travers la foule, juste au bord, près des ombres, là où les danseurs se faisaient moins pressants. Une autre boule de couleur explosa juste au-dessus de leur tête quand ils arrivèrent, éparpillant son contenu argenté, Clary souleva la tête, goûtant la substance douce et salée sur sa langue.

Jace s’immobilisa et la fit pivoter vers lui. Elle pouvait sentir les gouttes de liquide argenté s’écouler sur son visage comme de larmes. Il la pressa contre lui et les embrassa comme s’il chassait ces larmes d’un baiser. Ses lèvres étaient brûlantes sur son visage et elle frémit. Elle agrippa la fermeture éclair de sa veste kaki militaire et la fit coulisser vers le bas, glissa ses mains à l’intérieur, sur le coton de sa chemise puis sous l’ourlet, ses ongles grattant doucement ses côtes. Il s’arrêta et saisit l’arrière de son cou pour susurrer à son oreille. Aucun des deux ne dansait plus et tout le monde pouvait sans mal s’en apercevoir: La musique hypnotique envahissait l’espace, mais Clary semblait à peine le remarquer. Un couple de danseur passa en riant près d’eux et fit une remarque désobligeante en Tchèque : Elle ne pouvait comprendre, mais suspecta que cela puisse être il y a des chambres pour ça…

Jace émit un bruit d’impatience et il l’entraîna derrière lui à nouveau, dépassant le peu de danseurs qui se trouvaient là, vers une alcôve sombre dessinée dans le mur.
L’alcôve était conique, avec en son centre un piédestal de pierre surmonté de la statue d’un ange haute de presque un mètre. Elle était faite de basalte noir, mais ses yeux étaient faits de verre, comme ceux d’une poupée, et ses ailes étaient en argent. Le sol était glissant et humide. Ils dérapèrent dessus pour se précipiter contre le mur. Jace, le dos appuyé contre la paroi de l’alcôve commença à embrasser Clary, la pressant fort en un baiser dévorant. Il goûta à son tour la saveur douce et salée et gémit quand elle lécha ses lèvres. Elle fit courir ses mains dans ses cheveux. Il faisait sombre dans cette alcôve, si sombre que Jace n’était qu’une Silhouette d’ombre et d’or. Elle empoigna le bord de sa veste, et l’écarta sur ses épaules; la veste tomba sur le sol et il s’en débarrassa d’un coup de pied. Les mains de Clary remontèrent sous sa chemise, griffant son dos, ses doigts s’enfoncèrent dans sa peau, sa douceur contre les muscles puissants de Jace.
Il l’embrassa plus fort encore et elle se cramponna à ses épaules quand il suça sa lèvre inférieure et la mordit, provoquant dans tout son corps une décharge de douleur mêlée de plaisir. Elle se cambra pour se rapprocher encore plus de lui et sentit sa respiration s’accélérer ; Elle put sentir le goût du sang dans sa bouche, salé et chaud. C’était comme s’ils voulaient se couper du reste du monde, pénétrer dans l’autre pour ne faire plus qu’un, respirer ce que l’autre respire et partager les mêmes battements de cœur, même si ça devait les tuer. Il y avait du sang sous ses ongles de l’endroit où elle l’avait griffé au dos.

Jace la pressa contre lui et pivota pour la plaquer contre le mur. En faisant ça, Jace heurta la statue de l’ange et la fit tomber. Elle se brisa sur le sol, explosant en nuage de poussière de marbre. Il rit et s’agenouilla devant elle au milieu des vestiges de la statue brisée. Elle le fixa étonnée, alors il fit courir ses mains sur ses bottes, sur ses jambes nues, jusqu’au lacet qui fermait le dos de sa robe. Elle retint son souffle quand ses mains glissèrent sur la soie jusqu’à sa taille pour agripper ses hanches, en laissant au passage des traînées argentées sur la soie.

- Que fais-tu ? murmura-t-elle. Jace ?
Il leva les yeux vers elle. La lumière particulière du club se reflétait dans ses yeux, leur donnant une teinte multicolore. Il lui adressa un sourire de voyou.
- Tu peux toujours me demander d’arrêter, mais tu ne le feras pas, affirma-t-il.
- Jace…
Ses mains retroussèrent la soie de la robe, relevant l’ourlet et il se mit à embrasser ses jambes, sa peau nue, là où ses bottes se terminaient, ses genoux (qui auraient pu croire que les genoux étaient un si sensible ?) et plus haut, là où personne ne l’avait embrassée auparavant. Les baisers étaient doux et même si son corps se raidit, elle voulait lui dire qu’elle en voulait plus, mais ne savait pas vraiment quoi. Elle ne savait pas exactement ce dont elle avait besoin, mais cela n’avait aucune espèce d’importance car lui, il savait. Elle envoya sa tête en arrière contre le mur, n’écoutant plus que son cœur battre dans ses oreilles comme un tambour, de plus en plus fort.


En VO ici...


11 commentaires :

  1. Comme tu as pu le voir hier soir sr Twitter c'était une scène que j'attendais avec impatience, et je dois l'avouer Cassie y a mit la dose ! J'Adoooreee impatiente de lire les prochains tomes de cette saga !

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  2. OMG ... ce qui nous attends semble très plaisant si je puis dire ^^ j'ai hâte de lire le tome en entier =D

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  3. J'ai adoré cette extrait!!! Vivement la suite...

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  4. Je vois que maintenant que tu as lu COFA, tu t'autorises à pousser l'investigation vers COLS... Coquine :)

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  5. La scène n'existe pas dans le tome :( enfin il remonte le bas de la robe sur ses jambes, il lui dit "tu n'as qu''à dire stop mais tu ne le fera pas" (j'ai pas écrit texto ses paroles) et c'est tout :( deg...

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  6. ça ne m'étonne pas vraiment, déjà la scène du manoir du tome 3 avait été censurée... Cassie en était très étonnée car la scène était disons plutôt soft... Et elle avait ajouté, "ben dis donc s'ils ont censuré cette scène qu'est que ça va être pour les prochains tomes!!!"

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  7. J'aime bien cette scène mais d'un autre côté pas vraiment car Jace n'est pas lui même... Ceux qui ont lu les livres savent sûrement ce que j'entends par là...

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